lundi 11 février 2013

11/02/2013



 
11/02/2013 : Reprise intensive !


Bonjour à ANISOROMA ;)


Aujourd’hui nous commençons notre journée par une synthèse avec le Dr Séry et Denis notre infirmier référent. Au cours de cette dernière nous abordons 6 points sur lesquels nous souhaiterions apporter des réajustements :

- une planification murale sur 24 heures.
- une fiche de surveillance des plaies.
- la traçabilité des poches de perfusion.
- la traçabilité des soins au lit du patient.
- la désinfection des ampoules, et des sites d’injections.
- formation à injection en IM avec support visuel.



Planification murale :
Afin de facilité la prise en charge quotidienne des patients nous allons mettre en place une planification murale quotidienne établie sur 24h. Sur cette dernière serons inscrit sous forme de codes les soins à effectué aux différents patients en regard des prescriptions médicales. Cet outil permettra de structurer les soins et d’éviter ainsi des oublis.


Fiche de surveillance des plaies :
Afin de suivre la cicatrisation des plaies nous avons pensé à effectuer une fiche pansement. Sur cette dernière sera inscrit l’aspects des plaies, les produits utilisés, aux moments de leurs réfections. Ainsi chaque membre soignant sera en mesure d’évaluer l’état des plaies au moment du soin et d’en informer le médecin si besoin. Cette fiche pansement sera crée dans la semaine en tenant compte des savoirs de l’équipe soignante.

Traçabilité des poches de perfusion :
Vendredi dernier nous avons mis en place cette démarche sans l’approbation du Dr Séry. Ce matin il nous félicite pour cette prise d’initiative.

Traçabilité des soins au lit du patient :
Nous proposons au Dr Séry de traçer les soins dans le DSI au lit du patient une fois ces derniers effectués et non pas à la fin de la journée ce qui est source d’erreurs et d’oublis.

Désinfection des ampoules et des sites d’injections :
Après avoir constaté que lors des soins les ampoules et les sites d’injections n’étaient pas désinfectés, nous avons émis la proposition d’éduquer peut à peut les soignants à cette pratiques. Nous espérons que cette dernière se poursuivra après notre départ et sera encrée dans leur pratique professionnelle.

Formation à l’injection en IM :
Lors d’une injection nous avons pu constater que les soignantes de la clinique n’avaient pas les mêmes repères que nous pour une IM. Après leur avoir montré d’un point de vu anatomique le passage des différents nerfs au niveau de la fesse, nous avons créé un schémat indiquant le site approprié que nous avons fait valider par le Dr Séry et affiché par la suite en salle de soin.

--> Nous sommes conscientes que ces nombreux réajustements peuvent bouleverser les pratiques professionnelles des soignantes mais nous sembles indispensables pour la prise en charge qualitative des patients hospitalisés. De plus ces réajustements ne sont pas imposés ils sont expliqués, et ferons l’objet de plusieurs formations durant notre stage.
 
Dans la matinée nous avons appris le décès de la première patiente dont nous sommes occupées. Cette dernière, dont la réfection du pansement nous avais particulièrement marqué, est décédée ce week-end suite à des complications chirurgicale. Cela renforce notre conviction que l'accès aux soins est inégale. En effet si sa famille avait eu les moyens financiers de payer les traitements appropriés elle aurait peut être pu guérir. Au délà de ces différences nationnales ce paradoxe est mondialement présent.

Ce décès nous motive d’autant plus à mettre en place des réajustements qui, nous espérons, pourront prévenir les maladies et/ou favoriser le rétablissement des patients.

14h : Après une heure de pause nous reprenons le travail. Dans l’après midi une petite fille de 2 ans et demi arrive dans les bras de son père. Elle est brûlée au deuxième degrés en partie sur l’abdomen et un avant bras. Nous essayons de l’apaiser avec du Valium (en IM), et effectuons une détersion de la peau avec des compresses stériles imbibées de Bétadine dermique. Le soin est douloureux nous maintenons la petite fille pour ne pas qu’elle touche ses plaies. Nous appliquons ensuite de la Biafine, des tulles gras imbibés d’antibiotiques, recouvrons de compresses puis refermons les plaies avec des bandes. Le Dr Soro prescrit un antibio, un anti inflammatoire antalgique. Le pansement sera refait dans deux jours.


 
 
Un peu plus tard un homme arrive avec une plaies au niveau de la malléole. Il nous indique que cela fait deux ans qu’il soigne cette dernière régulièrement. À l’ouverture du pansement nous constatons une jambe ulcérée. Nous avons donc nettoyé la plaie bourgeonnante. Il reviendra dans deux jours refaire son pansement.

 
 
Ce soir pas de sortie nous travaillons sur la confection de la fiche pansements.


A demain !!!!

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