09/02/2013 : Jour de repos crevant.
Hélène : Je me réveille à 7H45 car ce matin il y a une césarienne à la clinique. L’accouchement par voies basses était contre indiqué car l‘enfant avait le cordon autour du cou. Théodore l’infirmier anesthésiste, l‘obstétricien et des aides soignantes sont présents. L’intervention commence à 8h30. Je suis habillée en tenue de bloc (bleue) « non stérile » avec une charlotte sur la tête. Nous sommes 7 dans le bloc d’environ 10 m². Je suis donc « l’assistante » de l’infirmier anesthésiste. Il fait une rachis anesthésie (péridurale), et quelques minutes plus tard l’opération commence. À 9h15 l’enfant naît, il pleure dès sa sortie et part avec les aides soignantes pour les premiers soins « c’est un garçon ». Le chirurgien suture l’utérus et le ventre, fait un pansement puis la mère est amenée dans sa chambre.
Faute de moyens financiers, les conditions du bloc sont assez limitées : un même « bavu » (masque à oxygène) pour chaque intervention, une même seringue pour tous les produits, des draps comme champs stériles etc. etc. … Je m’adapte donc à leurs moyens.
Lorsque j’ai vu les conditions dans lesquelles allaient se dérouler l’intervention, je me suis surprise à émettre une critique sur la qualité de la prise en charge. Néanmoins cette dernière c’est bien déroulée, la maman va bien et le bébé aussi. Et c’est bien ça le principal ^^
L’après midi nous sommes allées nous détendre à la piscine. Le soir nous avons rejoind d’autres Grillos pour assister de nouveau à une cérémonie de mariage qui a débuté à 20h pour se terminer à 4h du matin.
Petite anecdote : sur le chemin du retour, notre Taxi c’est fait arrêter par les militaires Ivoiriens pour contrôle du véhicule et des pièces d’identités. Lorsqu’ils voient notre passeport, l’un d’entre eux nous demande de quel pays nous venons, nous lui répondons de France. Et lorsqu’il nous demande la raison de notre venue et que nous lui expliquons, il appel sont collègue en lui disant « Hey, regarde elles viennent de France juste pour faire un stage en Côte d’Ivoire » et nous laisse repartir en rigolant.
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