jeudi 28 février 2013

28/02/2013


28/02/2013 :

Aujourd'hui nous montons au travail à 8h !
Il fait trop trop chaud... la journée à la clinique va être dur ^^










Ce matin il y a du travail nous n'avons pas une minute de pause :
- pansements avec ablations de fils
- prises de sang.
- pansements de plaies suite à un accident de moto
- pansement de césarienne
- pansement sur cicatrice d'exérèse de fibrome
- tests minute VIH
- injection IM


La matinée passera vite malgré la chaleur.


13h nous descendons à la maison, et remontons vers 14h.

Durant l'après midi une femme arrive pour diarrhée et vomissements perdurants depuis plusieurs jours. Le médecin diagnostique un syndrome infectieux avec gastro entérite. Nous constatons que son taux d'hémoglobine est bas (5 g/l), il faut la transfuser ! Après de nombreuses négociations .... La poche de sang arrive en provenance deTreichville la plus grande banque de sang de Côte d'Ivoire.

Nous la perfusons, faisons le contrôle ultime (une goutte de sérum d'un tube prélevé à la patiente, et une goutte de sang provenant de la poche), et transfusons.

Par la suite nous préparons une patiente pour le bloc. Elle devait accoucher par voies basses dans l'après midi mais le fœtus souffre en effet il y a une quantité trop faible de liquide amniotique et son rythme cardiaque est trop faible. Une césarienne est donc préconisée. Nous la perfusons, la rasons et l'amenons au bloc opératoire.

Il est l'heure pour nous de partir, cette fois nous n'assisterons pas là l'opération, nous espérons qu'elle se déroulera bien pour la mère et l'enfant.

La chaleur a été éprouvante, mais la journée c'est bien déroulée une fois de plus.

27/02/2013

27/02/2013 :  journée repos !

27/02/2013 :

Dijon -6 °C / Abidjan 38°C

Petit déjeuner en terrasse pendant une heure, il fait déjà très chaud.

A 10 h Lucie va à la danse au Yelemba.

Nous partons ensuite avec Awa au marché acheter des tissus, puis nous nous rendons chez la couturière récupérer nos vêtements, commandés la semaine dernière.

Ici tout se fait sur mesure, il faut acheter les pagnes que l’on trouve sur les marchés et dans les rues. Un pagne = 2500 CFA = 4 €. Ensuite la confection du vêtement se fait chez la couturière. Une robe = 2000 CFA = 3 € environ. Évidemment chaque prix est à négocier, ce à quoi nous avons vite pris goût ^^

Après une heure trente chez la couturière nous reprenons lentement, car la chaleur est accablante, la route de la maison, une sieste nous y attend, avant de repartir en direction de chez Baba pour y passer la soirée.

mercredi 27 février 2013

26/02/2013

26/02/2013 : Journée bien chargée !



Nous commençons la matinée à la clinique.

Nous effectuons divers soins :
- prises de sang
- pansements de chirurgie
- pansement de main avec mèche sur ulcère profond
- prises des constantes
- surveillances de perfusions.

Il y a seulement une femme hospitalisée suite à un palu, elle va beaucoup mieux aujourd'hui.

En fin de matinée nous partons avec le Dr Séry à TOUPAH, à 1h30 de route environs, les paysages sont très beaux, forêts de palmiers, cultures D'hévéas....!

Arrivées à Toupah nous sommes accueillies par des sœurs. Certaines sont ici depuis de nombreuses années et travaillent pour financer leur couvent. Nous mangeons puis visitons les lieux.

Nous commençons par la visite du centre de formation en couture ou des jeunes femmes sont formées durant trois années pour pouvoir s'installer par la suite et travailler. Puis nous visitons le centre de nutrition ou sont accueillis des enfants dénutris. Elles nous montrent un classeur avec tous les enfants qui ont été accueillis depuis l'ouverture du centre avec une photo à leur arrivés et une photo à leur sortie. Le changement est parfois impressionnant !!!
C'est émouvant de voir le dévouement de ces soeurs dans leur travail.

En fin d'après midi nous partons à DABOU à l'hôpital où le Dr Séry travail trois jours par semaine.

Nous verrons diverses radiographies, et de nombreuses échographies prénatales.

Nous rentrons à la maison aux alentours de 22h30, nous sommes épuisées par cette très bonne journée.


lundi 25 février 2013

25/02/21013

25/02/2013 : famille musique et famille médecine.


Ce matin nous sommes invitées à la cérémonie de mariage de la sœur à Baba. Nous arrivons vers 10 heures, les chanteuses du groupe Wala Wala sont présentes. La cours toute en couleur est remplie de femmes toutes vêtues de pagnes traditionnels en Bazin. Aujourd’hui nous ne verrons pas le marié la cérémonie est dédiée à la femme qui pendant 3 jours ne sortira pas de chez, elle sera choyée par les femmes de la cour afin d’être la plus élégante jeudi, jour où elle rejoindra sont mari et sa famille (tradition musulmane). Les chanteuses et les musiciens animent la cour, tous les invités se mettent à danser, nos peaux blanches se mêlent aux leurs. Après deux heures de déhanchement sur les rythmes et chants, nous mangeons Atieke et prenons la route en directions de notre « famille médecine » pour une après midi de travail.

À notre arrivée le Directeur nous confirme notre départ de demain pour DABOU où nous sommes attendues pour visiter un dispensaire accueillant les enfants dénutris.

 


À peine changées, la sage femme nous appelle, un accouchement est imminent. En effet à notre arrivée dans la salle, le travail est déjà bien avancé, le col est dilaté à 8 cm mais la tête de l’enfant est déjà prête à sortir. La sage femme nous invite à participer activement à l’accouchement. Elle nous laisse, tout en nous assistant, sortir l’enfant et libérer le placenta. C’est une fille prématurée née à 7 mois de grossesse. Son poids et sa taille sont corrects, cependant nous constatons un sixième doigt à chacune de ses mains. Pendant la prise en charge de la mère et du nouveau né, la sage femme nous annonce que ce matin un accouchement difficile à eu lieu, l’enfant est mort suite à une souffrance cérébrale induite par l’accouchement. Nous tournons la tête, et constatons que l’enfant mort est à terre, enveloppé dans un linge. La mort et la vie se côtoient dans ces quelques mètres carrés, c’est malheureusement le quotidien ici. En effet certaines femmes comme cette dernière, n’effectuent aucuns bilans prénatals en raison d’un manque de moyens financier et de la négligence involontaire de l’intérêt d’un suivi. C’est pourquoi l’une des fonctions principales de la sage femme est la sensibilisation à la surveillance de la grossesse qui n’ai pas encore encrée dans leur culture.

L’après midi passera rapidement, en effet nous avons pris en charge différents patients et effectué divers soins tels que : prises de sang, pansement de brûlure, et de mal perforant chez un diabétique insulinodépendant, un ECG, une écho, prises des constantes, administrations et surveillances du traitement palu.


Au moment où nous effectuons la fiche pansement du patient diabétique, nous sommes ravies de constater que durant le weekend des fiches ont été initiées. Nos axes d’améliorations sont mis en pratiques.

À la fin de la journée nous nous réunissons avec la major pour une réunion concernant l’utilisation des appareils à glycémies que nous leur avons offert. Après réflexion l’équipe de la clinique vise à organiser une journée de sensibilisation au diabète et une journée de dépistage gratuits. Un diabétologue va être intégré au projet. De ce fait, si un diabète est dépisté, le patient sera dirigé auprès de ce dernier.

Ce soir nous passons la soirée en famille à la maison avec Baba et son frère. Nous mangeons sénégalais (riz au gras) Huuuumm.

AMBESSINI !

dimanche 24 février 2013

24/02/2013

24/02/2013 : dimanche !

Après une courte nuit nous passons une partie de la journée chez Baba et puis nous rentrons après le repas (excellent comme tout ce qu‘on mange ici). Lucie à été à la danse en fin d‘après midi. Ce soir nous sommes fatiguées et allons nous coucher de bonnes heures. Demain matin nous ne travaillons pas car nous sommes conviées à une cérémonie de mariage. Nous prendrons notre poste à 14 heures. Nous avons hâte d’y retourner, nous sommes vraiment dans notre élément là bas. Mardi nous partons pour la journée à DABOU dans un hôpital et allons visiter un dispensaire ou sont accueillis les enfants dénutris, encore une belle leçon de vie en perspective.

AMBESSINI ^^

23/02/2013


23/02/2013 : Super week-end !
 
Ce matin c’est debout 7h car nous partons à BASSAM village situé au bord de mer à une trentaine de kilomètres d’Abidjan avec Baba et sa famille.

Nous sommes une trentaine à partir et certain d’entre nous n’ont encore jamais eu l’occasion de voir la mer.

Hier soir tard, les femmes de la cours on préparé le repas de midi : Atieke poisson. Après avoir rassemblé tout le monde, nous sommes prêts à partir … enfin presque. Après quelques minutes de route, ils se rendent compte qu’il manque les Djembes, premier arrêt. Nous nous arrêtons encore 3 fois pour des contrôles par les militaires. C’est après une heure de voyage au rythme des chants et des Djembes que nous arrivons à BASSAM.

Nous louons un très bel emplacement pour la journée c’est dur d’imaginer que nous sommes au mois de février et qu’il neige chez nous ! Les 40°c de différence vont faire mal à notre retour --’
 

Après avoir fait le rituel de sacrifice avant de se baigner (offrande faite à la mer pour nous protéger) nous passons 1 heures dans l’eau à s’amuser tout en faisant attention car la plupart ne savent pas nager et les vagues sont puissantes. Nous mangeons tous ensemble pour ensuite repartir dans l’eau toute l’après midi. Les hommes eux ont fait des parties de bich volley et ce sont bien dépensés. En fin d’après midi ils jouent du Djembe puis après la photo de groupe nous repartons en direction d’ABOBO. Le soir nous allons à un gombo puis rentrons et passons le reste de la soirée dans la cours de la famille à discuter. La nuit sera courte
 

 

vendredi 22 février 2013

22/02/2013

22/02/2013 :


22/02/2013 : la journée est loooongue !

Ce matin il y a des soins mais la matinée est longue et nous sommes fatiguées. Nous avons seulement une hospitalisation venue pour exérèse d'une masse sur cicatrice de césarienne.
Nous avons pu effectuer :
  • Prises de sang
  • IM
  • Pansements
  • Test minute VIH
  • Vaccins
  • Prises des constante.

Hélène : je suis contente, ce matin j'ai effectué une prise de sang sur un nouveau né d'à peine 12h du premier coup, elle n'a même pas pleuré !




Cet après midi il n'y a pas de soins, nous partons vers 17h et allons au YELEMBA.
Nous rentrons et allons nous coucher car demain nous partons tôt pour une journée à la plage à BASSAM !

AMBESSINI

21/02/2013


21/02/2013 :

Nous débutons notre journée par une réunion avec Christelle, une amie de Lucie en vacances à Abidjan, chargée d'affaire dans les dispositifs médicaux dans une entreprise Française. En effet Nous envisageons de perdurer notre engagement avec la clinique du Docteur Séry et de mettre en place un système de parrainage entre l'entreprise de Christelle, la clinique et nous-même. nous allons donc tenter d'envoyer régulièrement du matériel médical correspondant aux besoins de la clinique et de la population.

Suite a la réunion, nous découvrons notre tableau de planification mural quotidienne. Ce dernier est achevé nous allons pouvoir commencer à l'utiliser. Il nous reste 2 semaines et demi pour former les soignants à son utilisation. Ces derniers sont réceptifs aux changements ce délai est possible. Puis nous confectionnons notre classeur de suivi des pansements ambulatoires et chirurgicaux et l'expliquons aux différents membres du personnel qui trouvent cette initiative comme « une très bonne idée », Notre première fiche est faite dans l'après midi pour la réfection d'un pansement chirurgical.

Aujourd'hui il n'y a pas d'hospitalisation, mais a 10h la sage femme vient nous chercher pour un accouchement. Nous arrivons lorsque l'enfant commence à sortir du ventre de sa mère. La sage femme nous explique toute la surveillance et la prise en charge du nouveau né et de la maman,

Concernant les soins nous avons effectué :
-prises de sang chez un nourrisson
-divers pansement (césarienne, hernie,etc)
-consultation gynécologique

A 18h nous nous rendons chez Baba ou nous sommes invitées à manger, Nous ne rentrons pas tard car un week-end festif se profile il nous faut être en forme !

mercredi 20 février 2013

20/02/2013

20/02/2013 : Jour de repos.
 
Ce matin nous nous levons tranquillement, et allons au Yelemba. Aujourd’hui Lucie ne danse pas elle est trop fatiguée. Vers 11h nous allons au marché chez la couturière à Lulu ou nous déposons nos tissus (pagnes) afin qu’elle nous confectionne nos vêtements (sur mesure bien sûr ^^) et à moindre prix.

Nous rentrons manger les frites maisons de Marina hummm puis partons à la piscine !

Aujourd’hui il fait très chaud nous passons l’après midi dans l’eau à jouer et faire des courses de vitesse, c’est assez drôle car ici la majorité des Ivoiriens ne savent pas nager ou on une nage bien à eux ^^.


À 17 heures nous allons rendre visite à Lassiné Koné (artiste percussionniste internationalement connu, ami de Lucie)

Puis nous rentrons manger, travaillons un peu et allons nous coucher.


AMBESSINI
J

19/02/2013


19/02/2013 : Journée enrichissante.
 
8h:
La journée de stage commence par la réunion de synthèse que nous effectuons chaque semaine.


Nous parlons des différents points abordés la semaine dernière et les réajustons en fonction de leurs évolutions.

10h :

Nous assistons avec Lucie à une opération : hernie inguinale chez un homme d‘une quarantaine d‘années. Cette dernière se pratique sous anesthésie locorégionale par injections de Xylocaïne. L’opération est un peu plus longue que prévue, l’anesthésie locale ne fait plus vraiment effet. Nous devons donc Lucie et moi lui attacher les mains pour ne pas qu’il bouge. Le matin le patient nous indique qu’il a mangé. Il ne se sent pas bien et vomit. Sa tension et son pouls augmentent rapidement, dans l‘urgence le chirurgien nous demande de lui poser un cathéter et de lui prendre ses constantes. Malgré la notion d’urgence nous arrivons à dominer notre stress, mettons en place le cathéter rapidement et prenons régulièrement ses paramètres vitaux. Son pouls et sa tension diminuent et l’opération qui restera algique, se termine bien.

Depuis ce matin Lucie à une angine elle rentre donc à la maison. Elle se reposera l’après midi.

À 13h :
Je pars à DABOU avec le directeur de la clinique le Dr Séry à 50 Km d‘AKEIKOI. Sur la route une Audi nous double rapidement. À peine 5 minutes plus tard, nous arrivons sur les lieux d’un accident c’est l’Audi qui a percuté de face un taxi. Le chauffeur du taxi et ses passagers son gravement blessés nous ne pouvons rien faire ils vont être évacués. Le Dr Séry m’informe discrètement que la conductrice blessée de l’Audi est la femme d’une personnalité connue. Nous la transportons jusqu’à l’hôpital où nous devons nous rendre. Elle y passera des examens.

À l’hôpital où nous nous trouvons le Dr Séry interprête des radiographies puis fait des échographies. En effet l’hôpital n’a pas les moyens d’embaucher un médecin à plein temps. Le Dr Séry se rend donc là bas 3 fois par semaines.

Il m’explique tout ce qu’il fait, ce qu’il interprète et me pose des questions. Cela est très enrichissant.

Durant l’après midi j’ai pu voir :


- Diverses radios sans anomalies.

- Radiographie pulmonaire diagnostiquant jusqu’à preuve du contraire une tuberculose.

- Echographie prostatique.

- Echographie hépatique indiquant une hépatomégalie avec un léger épanchement d’ascite.
- Echographie abdomino-pelvienne ou nous découvrons un cancer de l’utérus avec de nombreuses métastases dans l’abdomen et une hyperhydronéphrose importante au rein droit.

- Plusieurs échographies prénatales dont une ou nous découvrons une mort in utéro du fœtus à 5 mois de grossesse. Il n’y à pas d’activité cardiaque, aucuns mouvements, il y a plusieurs autres signes plus techniques qui le confirme (hallopéricéphalie, chevauchement des os crâniens, abdomen distendu). Nous supposons que sa mort a été induite par une circulaire du cordon visible à l‘échographie. Hors nous indiquons seulement à la mère que l’enfant ne vit pas. En effet la circulaire du cordon peut être associée à la pendaison elle-même associée à une vengeance , qui ferait donc penser à un sort. De ce fait si la patiente associe la mort de son fœtus à un sort, alors cet évènement pourra engendrer des conflits inter familiaux graves. Cet évènement me fait prendre conscience qu’il est indispensable en tant que soignant de connaitre l’anthropologie culturelle de la personne soignée dans le but d’adapter au mieux son discourt afin de ne pas émettre involontairement des conflits.

19 h :Fin des consultations, mais la voiture ne s’allume plus. Nous n’avons en fait plus de batterie. Avec l’aide d’un garagiste de l’hôpital nous pouvons repartir.

Ici on dit que l’on conduit à la « je m’en fou ». Mais la nuit il faut être vigilent. En effet il faut gérer les piétons qui traversent la route, les animaux, les gros trous sur la route et les voitures, 50 km deviennent vite une expédition. Nous arriverons finalement à destination sans souci.

La journée à été longue mais très enrichissante !!! Vivement jeudi J

lundi 18 février 2013

18/02/2013


18/02/2013 :  Réveil difficile, car week-end festif. - -'



Ce matin, pas le temps de chaumer !!!

Nous avons une hospitalisation : une petite fille de deux ans entrée pour syndrôme infectieux avec affection pulmonaire ainsi que gastro entérite.


À 10 heure une femme est mise en observation pour torsion intestinale diagnostiquée après écho abdomino pelvienne. Elle doit être opérée, nous attendons de savoir ci ses moyens financiers lui permettent ou non de bénéficier de la chirurgie.

À 13H une jeune femme de 20 ans arrive à la clinique pour accès palustre grave avec une hyperthermie à 40°C. Nous la perfusons et administrons un traitement anti paludisme : poche de glucosé avec Vogalène, Falquin ( Quinine), HPV et nous passons du Novalgin en IVD . Nous surveillons régulièrement ses constantes, cet après midi elle est apyrétique.


En dehors des hospitalisations, tout au long de la mâtinée, nous avons pris en soin de nombreux patients dans le service ambulatoire :
  • Pansement de césarienne.
  • Pansement sur points de sutures.
  • Prises de sang.
  • Pansement complexe de laparo.
  • Prise des constantes.

Nous avons également assister à :
  • Une radiographie du rachis lombaire.
  • Une écho abdo pelvienne.
  • Une échographie prénatale ( c'est une fille ^^).
  • Un curage utérin suite à une tentative d'avortement.

L'après midi est calme.
Nous rentrons à 18 heures, pas de sortis nous travaillons sur la prévention du diabète passons une soirée en famille.

Ambessini ;)

17/02/2013

17/02/2013 : 





Couchées 5h levées 7h, nous repartons vers 10 heures en Taxi en direction d'Akeikoi. Nous nous arrêtons au marcher pour acheter des tissus afin de nous confectionner des vêtements ainsi que du beurre de Karité pure pour réhydrater nos cheveux et notre peau.




Vers 16h nous partons à un gombo avec l'équipe à Baba et ses stagiaires (des toubabou = blancs). Nous passons une bonne soirée, et rentrons nous coucher car demain le stage reprend.

16/02/2013

16/02/2013 :


Après un petit déjeuné sur la terrasse, je (Lucie) rejoins la troupe Yélemba pour mes deux heures de danse avec Awa. Au programme Dunumbé. Le cours à peine terminé je dois repartir rapidement car nous sommes attendues chez Théodore notre maître de stage. En effet, ce dernier nous a convié à déjeuner chez lui à Yopoungo. Sur la route il nous appel et nous informe qu'il a du précipitamment s'absenter pour une opération mais que sa femme nous attend. Arrivées à destination nous découvrons une charmante villa, sa femme et ses enfants nous attendent. L'accueil est comme toujours aussi chaleureux et conviviale. En trois années de formation, c'est la première fois qu'un référent de stage nous invite à manger chez lui ^^




Après avoir donné « les nouvelles » (remercier la famille qui nous accueille, dire pourquoi nous sommes là, et comment se déroule notre stage ) Diane, la femme de Théodore nous apporte le « festin ». Nous avons pour nous deux et les enfants : de l'atieke avec du Saint pierre accompagné de vin blanc (Grand Cru d'Afrique du Sud) et des soda pour les enfants. Nous sommes Oumfala (repues). Encore une touchante démonstration de générosité à laquelle nous ne somme pas habituées.




En fin d'après midi Théodore nous rejoint, nous prenons quelques photos souvenirs. Puis repartons en direction d' Abobo. Là nous retrouvons les amis de Lucie avec lesquels nous parcourons les rues animées du quartier et passons la soirée à danser dans un maquis sur du coupé décalé (danse originaire de Côte d'Ivoire).



samedi 16 février 2013

15/02/2013



15/02/2013 : Soins ambulatoires :
 
Aujourd’hui comme hier la journée commence par de nombreux soins ambulatoires très variés.
 

Liste des actes effectués durant la journée :

- prises de sang
- testes VIH (test minute)
- Pansement césarienne
- sérum antitétanique
- Injections IVD
- Ablations de fils
- sutures crâniennes (observation pour le moment)
- Injection IM
- pansements de plaies simples
- goutte épaisse ( test minute )

 

Aujourd’hui c’était une journée « pédiatrie ». Beaucoup d’enfants sont venu pour divers problèmes de santé en passant par de simples plaies, aux brûlures soignées traditionnellement et malheureusement surinfectées.
 
Il a fallu parfois être 5 sur des enfants d’environ 5 ans pour les immobiliser durant les soins. Nous avons surement perdu quelques décibels tant les cris étaient parfois intenses ^^

Lors d’un petit temps libre nous avons appris à effectuer les sutures, peut être aurons nous l’occasion d’en faire par la suite. En effet ici les stagiaires, les aides soignantes, les infirmiers savent effectuer les sutures. Si le médecin n’est pas là ils doivent prendre le relai et gérer les urgences.


Il faisait chaud et le moindre soin devient vite fatigant et avec nos blouses nous avons CHAUD !!! Les ventilateurs sont nos amis !!!!

Nous finissons le service à 17 heures aujourd’hui et nous fêtons nos résultats d’examens dans un maquis, rentrons à 21h00 mangeons « sauce feuilles » avec du riz et allons nous coucher.

Un week-end chargé nous attend, repas chez notre infirmier référent, soirée chez les amis de Lucie, danse, plage et travail.

 
 
 

14/02/2013


14/02/2013 :


Aujourd’hui nous avons trois hospitalisations :

- une femme venue pour une césarienne nous lui avons enlevé la sonde urinaire ce jour.


- un homme hospitalisé pour gastro-entérite.


- un vieil homme polytraumatisé suite à un accident de la route qui rentrera à son domicile ne voulant pas des soins médicaux mais préférant les soins dits  « traditionnels ».


Il y a eu peu de soins pour ces hospitalisations durant la journée hormis quelques IVD et prises des constantes. En revanche nous avons eu beaucoup de soins ambulatoires tels que : prises de sang, pansements simples, ablations de fils, vaccins etc.


En fin d’après midi nous assistons à un ASP ( abdomen sans préparation) à la clinique pour un enfant ayant des douleurs abdominales. Il n’y a pas vraiment de protection, deux femmes sont à coté du petit, nous, nous sommes derrière un mur plombé. Il aura eu comme dose de radiations délivrée (100 KV) à ce que nous avons compris.



Nous sommes fatiguées par la chaleur et la journée d’aujourd’hui. Nous nous couchons tôt pour faire une bonne nuit !


mercredi 13 février 2013

13/02/2013



13/02/2013 : journée de repos !




Aujourd’hui levées 8 heures, nous déjeunons tranquillement chez la Famille de Baba.


À 9h nous prenons le taxi pour rentrer à la maison. Nous nous préparons pour aller danser au Yelemba ou Lucie suit ses cours de danses avec Awa, professeur hors du commun. Je ferais (Hélène) l’échauffement avec elles au rythme des Djembes ^^.
Après deux heures intensives, nous rentrons à la maison pour repartir passer quelques heures à la piscine avec les enfants.
Aujourd’hui il fait très chaud et malgré la protection indice 50, nos petites peaux blanches sont misent à rude épreuve surtout moi sous antibio l‘effet est double. La Biafine est notre alliée !



Nous allons manger un lait caillé au kiosque puis rentrons travailler un peu.



Ici nous sommes beaucoup sollicitées par les gens lorsqu’ils savent que nous sommes dans le domaine de la médecine. De la sœur d’un ami, au chauffeur d’un Taxi, nous sommes constamment en train de donner des conseils sur divers problèmes de santé. Etant Française ils nous associent très vite au Docteur. Ils pensent très souvent que nous allons pouvoir régler leur problème de santé. C’est donc avec une certaine réserve que nous leur répondons. Ci leur questionnement n’ait pas de notre ressort, nous préférons les réorienter vers des spécialistes aptes à répondre à leur demande.


Comme chaque veille de travail, nous sommes impatientes d’y retourner. Une nouvelle journée, avec de nouvelles connaissances, de nouvelles techniques, pathologies, traitements nous attendent.


On vous racontera tout ça demain ;)

12/02/2013


12/02/2013 : Journée comme on les aime !


Aujourd’hui la matinée à été mouvementée. Nous avons eu beaucoup de soins techniques : des prises de sang, des poses de cathé, des ablations de fils, pose de sonde urinaire, des pansements simples, des poses de perfusions, calculs de doses, vaccinations.











Nous avons une heure de pose. Nous mangeons un Dégue (lait caillé avec du mille) et repartons au travail.


14H : Trois personnes hospitalisées :

- Un homme qui est entré pour hypertension artérielle. Il est arrivé avec 18 de tension. Il nous pose beaucoup de questions sur l’hypertension, nous lui expliquons donc ce que c‘est, à quoi cela peut être du et quelles sont les conseils d’hygiènes à suivre en dehors des traitements médicamenteux.
- Une femme d’une quarantaine d’année arrive dans l’après midi. Elle est amenée par sa famille en fauteuil roulant. Ils nous expliquent qu’il y a 4 mois, elle souffrait de maux de ventre pour lesquels elle a été traité. Puis ils nous informent que depuis quelques jours la patiente ne mange plus, ne parle plus, et ne réagit plus. Après l’examen général et sanguin, il lui est diagnostiqué une méningite. Après la pose de perfusion et le commencement des traitements nous lui posons une sonde urinaire. Nous constatons un globe à 1,6 L en quelques minutes. Il n’y aura pas d’amélioration durant la journée.


- Une femme d’une vingtaine d’années, hospitalisée pour un paludisme. La fièvre est tombée dans l’après midi. Elle se rétablira rapidement.

Au cours de l’après midi durant les « temps morts » nous pouvons avancer dans la confection de notre fiche pansement. En fin d’après midi nous avons terminé notre ébauche. Nous la présenterons jeudi au Dr Séry.
 


Cette semaine nous avons commencé à expliquer nos démarches au niveau de la traçabilité des perfusions (heure de début, heure de fin et débit). Dans l’après midi un des soignants de la clinique (stagiaire) est venu nous solliciter. Il veut apprendre à calculer les débits de perfusions. Nous lui expliquons donc et lui faisons faire différents exercices. Il comprend rapidement et est très réceptif, nous en sommes ravies. Nous espérons pouvoir prendre des temps comme celui-ci avec chaque soignant durant les semaines à venir.


Après cette journée très riche, nous rentrons rapidement pour passer la soirée à Abobo chez Baba un ami proche de Lucie musicien percussionniste très connu dans le monde du spectacle. Nous allons boire un verre dans un maquis puis passons la soirée à discuter de divers sujets très présents ici (culture, rite, religion…), puis rentrons dormir.
La nuit a été courte, les fourmis se sont invitées……. SA PIQUE !


Demain c’est journée de repos. Elle est déjà toute organisée !!

À demain !!

lundi 11 février 2013

11/02/2013



 
11/02/2013 : Reprise intensive !


Bonjour à ANISOROMA ;)


Aujourd’hui nous commençons notre journée par une synthèse avec le Dr Séry et Denis notre infirmier référent. Au cours de cette dernière nous abordons 6 points sur lesquels nous souhaiterions apporter des réajustements :

- une planification murale sur 24 heures.
- une fiche de surveillance des plaies.
- la traçabilité des poches de perfusion.
- la traçabilité des soins au lit du patient.
- la désinfection des ampoules, et des sites d’injections.
- formation à injection en IM avec support visuel.



Planification murale :
Afin de facilité la prise en charge quotidienne des patients nous allons mettre en place une planification murale quotidienne établie sur 24h. Sur cette dernière serons inscrit sous forme de codes les soins à effectué aux différents patients en regard des prescriptions médicales. Cet outil permettra de structurer les soins et d’éviter ainsi des oublis.


Fiche de surveillance des plaies :
Afin de suivre la cicatrisation des plaies nous avons pensé à effectuer une fiche pansement. Sur cette dernière sera inscrit l’aspects des plaies, les produits utilisés, aux moments de leurs réfections. Ainsi chaque membre soignant sera en mesure d’évaluer l’état des plaies au moment du soin et d’en informer le médecin si besoin. Cette fiche pansement sera crée dans la semaine en tenant compte des savoirs de l’équipe soignante.

Traçabilité des poches de perfusion :
Vendredi dernier nous avons mis en place cette démarche sans l’approbation du Dr Séry. Ce matin il nous félicite pour cette prise d’initiative.

Traçabilité des soins au lit du patient :
Nous proposons au Dr Séry de traçer les soins dans le DSI au lit du patient une fois ces derniers effectués et non pas à la fin de la journée ce qui est source d’erreurs et d’oublis.

Désinfection des ampoules et des sites d’injections :
Après avoir constaté que lors des soins les ampoules et les sites d’injections n’étaient pas désinfectés, nous avons émis la proposition d’éduquer peut à peut les soignants à cette pratiques. Nous espérons que cette dernière se poursuivra après notre départ et sera encrée dans leur pratique professionnelle.

Formation à l’injection en IM :
Lors d’une injection nous avons pu constater que les soignantes de la clinique n’avaient pas les mêmes repères que nous pour une IM. Après leur avoir montré d’un point de vu anatomique le passage des différents nerfs au niveau de la fesse, nous avons créé un schémat indiquant le site approprié que nous avons fait valider par le Dr Séry et affiché par la suite en salle de soin.

--> Nous sommes conscientes que ces nombreux réajustements peuvent bouleverser les pratiques professionnelles des soignantes mais nous sembles indispensables pour la prise en charge qualitative des patients hospitalisés. De plus ces réajustements ne sont pas imposés ils sont expliqués, et ferons l’objet de plusieurs formations durant notre stage.
 
Dans la matinée nous avons appris le décès de la première patiente dont nous sommes occupées. Cette dernière, dont la réfection du pansement nous avais particulièrement marqué, est décédée ce week-end suite à des complications chirurgicale. Cela renforce notre conviction que l'accès aux soins est inégale. En effet si sa famille avait eu les moyens financiers de payer les traitements appropriés elle aurait peut être pu guérir. Au délà de ces différences nationnales ce paradoxe est mondialement présent.

Ce décès nous motive d’autant plus à mettre en place des réajustements qui, nous espérons, pourront prévenir les maladies et/ou favoriser le rétablissement des patients.

14h : Après une heure de pause nous reprenons le travail. Dans l’après midi une petite fille de 2 ans et demi arrive dans les bras de son père. Elle est brûlée au deuxième degrés en partie sur l’abdomen et un avant bras. Nous essayons de l’apaiser avec du Valium (en IM), et effectuons une détersion de la peau avec des compresses stériles imbibées de Bétadine dermique. Le soin est douloureux nous maintenons la petite fille pour ne pas qu’elle touche ses plaies. Nous appliquons ensuite de la Biafine, des tulles gras imbibés d’antibiotiques, recouvrons de compresses puis refermons les plaies avec des bandes. Le Dr Soro prescrit un antibio, un anti inflammatoire antalgique. Le pansement sera refait dans deux jours.


 
 
Un peu plus tard un homme arrive avec une plaies au niveau de la malléole. Il nous indique que cela fait deux ans qu’il soigne cette dernière régulièrement. À l’ouverture du pansement nous constatons une jambe ulcérée. Nous avons donc nettoyé la plaie bourgeonnante. Il reviendra dans deux jours refaire son pansement.

 
 
Ce soir pas de sortie nous travaillons sur la confection de la fiche pansements.


A demain !!!!

dimanche 10 février 2013

10/02/2013







 


10/02/2013 : Le manque de sommeil ce fait ressentir.

Levées Midi la nuit n’a pas été assez longue. Aujourd’hui il fait très chaud l’air est lourd. Nous travaillons sur les maladies tropicales sur lesquelles le directeur va nous évaluer à la fin du mois. À 16 heures nous nous rendons au Yelemba (troupe de danse) ou Lucie va pouvoir se défouler et transpirer pendant deux heures. Quant à moi, je me suis fait tressé pour quelques jours en attendant de me refaire tresser avec des rajouts.


Helene : Je vais beaucoup mieux, j’ai juste mal à l’estomac du aux antibios que je dois prendre pour quelques jours. Je m’habitue peu à peu à la chaleur. Il faut penser à s’hydrater et à se mouiller plusieurs fois par jours tout en économisant l’eau. En effet cela fait plus de deux mois qu’il n’y a pas eu de pluie en Côte d’Ivoire. L’eau est donc puisée dans les puits et amenée par les habitants à leurs maisons. C’est là que je me rends compte à quel point l’eau peut être précieuse.


Aujourd’hui c’était la finale de la Coupe D’Afrique le Burkina contre le Nigéria. La Côte d’Ivoire en majorité pour le Burkina est de nouveau en deuil (1-0).


Ce soir nous mangeons APF, lait caillé tous les 4 à la maisons, et allons rapidement nous coucher car demain reprise du stage, il nous faut être en pleine forme !!!!

 
 
À demain => AMBESSINI ;) 

09/02/2013


09/02/2013 : Jour de repos crevant.


Hélène : Je me réveille à 7H45 car ce matin il y a une césarienne à la clinique. L’accouchement par voies basses était contre indiqué car l‘enfant avait le cordon autour du cou. Théodore l’infirmier anesthésiste, l‘obstétricien et des aides soignantes sont présents. L’intervention commence à 8h30. Je suis habillée en tenue de bloc (bleue) « non stérile » avec une charlotte sur la tête. Nous sommes 7 dans le bloc d’environ 10 m². Je suis donc « l’assistante » de l’infirmier anesthésiste. Il fait une rachis anesthésie (péridurale), et quelques minutes plus tard l’opération commence. À 9h15 l’enfant naît, il pleure dès sa sortie et part avec les aides soignantes pour les premiers soins « c’est un garçon ». Le chirurgien suture l’utérus et le ventre, fait un pansement puis la mère est amenée dans sa chambre.


Faute de moyens financiers, les conditions du bloc sont assez limitées : un même « bavu » (masque à oxygène) pour chaque intervention, une même seringue pour tous les produits, des draps comme champs stériles etc. etc. … Je m’adapte donc à leurs moyens.


Lorsque j’ai vu les conditions dans lesquelles allaient se dérouler l’intervention, je me suis surprise à émettre une critique sur la qualité de la prise en charge. Néanmoins cette dernière c’est bien déroulée, la maman va bien et le bébé aussi. Et c’est bien ça le principal ^^


L’après midi nous sommes allées nous détendre à la piscine. Le soir nous avons rejoind d’autres Grillos pour assister de nouveau à une cérémonie de mariage qui a débuté à 20h pour se terminer à 4h du matin.


 
 
Petite anecdote : sur le chemin du retour, notre Taxi c’est fait arrêter par les militaires Ivoiriens pour contrôle du véhicule et des pièces d’identités. Lorsqu’ils voient notre passeport, l’un d’entre eux nous demande de quel pays nous venons, nous lui répondons de France. Et lorsqu’il nous demande la raison de notre venue et que nous lui expliquons, il appel sont collègue en lui disant «  Hey, regarde elles viennent de France juste pour faire un stage en Côte d’Ivoire » et nous laisse repartir en rigolant.